Pourquoi ce blog ? Il suffit de lire le sous-titre, que j’ai eu un peu de mal à finaliser – difficile de résumer tant d’idées en quelques mots – il évoluera peut-être encore : le soi – un organisme – une médecine – un approfondissement – un blog … L’idée est d’approfondir ce concept du soi, de notre moi, considéré en tant qu’organisme, et faisant l’objet de fait d’une médecine, une « médecine de l’âme ».
C’est la lecture de l’ouvrage d’un médecin justement, Professeur en chirurgie infantile, Bahram Elahi, Médecine de l’âme, ou l’éthique originelle (Dervy, 2000), qui a été le déclencheur de la création de ce blog. L’idée d’une médecine de l’âme n’est pourtant pas nouvelle : il en était déjà question dans la philosophie antique, et nombreux sont les développements qui ont suivi sur ce thème. C’est l’approche originale de l’auteur qui m’a passionnée, et ce certainement d’autant plus que je suis moi-même médecin : une approche rigoureuse, scientifique, basée sur l’analogie systématique entre les processus physiologiques de notre corps d’un côté, et le fonctionnement de l’âme de l’autre côté, considérée comme un organisme en plein accomplissement, avec du coup une physiologie, des dysfonctionnements, des maladies, à traiter ou à prévenir, etc., autant de compartiments de la médecine auxquels nous sommes habitués.
De la même manière que le champ d’application de la science médicale « classique » est énorme, celui d’une médecine de l’âme ne demande qu’à être approfondi.
L’objectif de ce blog est donc non seulement d’exposer et d’approfondir cette médecine et son objet, en gardant une approche scientifique, mais aussi d’aborder tout domaine qui pourrait contribuer à une meilleure compréhension de la médecine de l’âme.
L’idée de ton blog est sympas. À l’heure où tant de personnes carburent aux anti-dépresseurs, on ne peut qu’espérer qu’une médecine de l’âme voit le jour, qui permettrait de vivre plus heureux…
Oui c’est un concept intéressant … j’espère que tu vas nous expliquer en détail cette analogie dont tu parles entre le corps physique et le soi, je vois en gros l’analogie, mais j’ai du mal à cerner mon « moi » comme un organisme !