Supérioritisme spirituel, archivisme spirituel, suffisance spirituelle, anorexie et cachexie de l’âme … Quelle claque pour celui qui s’engorgerait de théorie sans passer à la pratique, dans une démarche de connaissance de soi in vitro ! C’est de physiologie de l’assimilation des principes éthiques et divins justes qu’il s’agit ici … Une absorption purement intellectuelle, véritable mise en archive de ces principes éthiques, s’avèrerait désastreuse, menant aux complications citées ci-dessus. Et seule une connaissance in vivo des puissances de l’âme correspondrait à la véritable connaissance de soi. Mais gardons-nous de penser — encore une fois — que cela ne concerne que les autres : ce ne serait que révéler un symptôme de suffisance et de supérioritisme – j’aime beaucoup ce terme ! – spirituels. Observons plutôt chacun en soi-même à quel point nous sommes captivés par la théorie, au détriment de la pratique. Voyez ci-dessous un extrait d’une conférence en Sorbonne durant laquelle le Professeur Bahram Elahi développe ces concepts qu’il a établis.
Médecine de l’âme in vivo
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Bonjour Pierre,
Après avoir lu le texte de ce post, je me disait, si on s’en tient uniquement au texte, ne serait-ce pas un exemple de ce qui est développé dans la video ?
Mais, prêt à poster ce seul commentaire, j’ai pris conscience que mon attitude était également une forme de supérioritisme spirituel (critiquer voire juger les actes, « je sais mieux »,…).
Au final, un simple effort d’introspection et tout peux devenir pratique et surtout moins théorique (affection, regarder en soi-même, la règle d’or,…).
Cher Adissam, merci pour votre attention ! Effectivement, et je prends ça pour un compliment, ma prose est censée illustrer le propos de la vidéo … Mais ne soyez pas trop dur avec vous sur le plan d’un éventuel supérioritisme, n’est-ce pas finalement aussi une caractéristique de notre nature d’être humain ?
l’erreur est humaine… et sans L’Un que faire…